THE MONKEY : 14/20
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Après un thriller horrifique qui n’était rien d’autre qu’un pétard mouillé (Longlegs - 2024), Oz Perkins (fils d’Anthony…) signe ici l’adaptation de la nouvelle homonyme de Stephen King. Il s’agit d’une première adaptation, bien qu’il puisse exister un téléfilm cheap (Le Singe du diable - 1984) fortement inspiré de la nouvelle de King. La principale différence entre les deux ? Le premier est un singe mécanique munie de cymbales et le second possède des baguettes.
Le film joue à fond la carte du cinéma horrifique et pourtant, il n’en sera rien (un encéphalogramme plat hallucinant), comme en atteste sa ridicule interdiction aux moins de 12 ans. The Monkey (2025) n’a absolument rien à raconter et se contente uniquement d’enfiler les perles, à savoir, mettre en scène des mises à morts toutes plus violentes (et ridicules) les unes que les autres
(il faudra m’expliquer comment un corps peut littéralement exploser suite à une électrocution, c’est stupide).
The Monkey (2025) peut être vu comme un énième Destination finale (2000), sauf qu’ici, le récit est particulièrement inintéressant et superficiel, en effet, on comprend assez vite que ce qui intéresse le réalisateur, c’est de mettre en boîte différentes morts toutes plus cradingues, avec une pointe d’humour noir, sauf qu’au final, c’est tout bonnement naze
(pêle-mêle, on y retrouve un pauvre type avec les tripes arrachées au harpon, un autre qui se fait piétiner par une soixantaine de chevaux au point de devenir de la bouillie, encore un autre qui se fait attaquer par une horde de guêpes en furie, …).
Au final, on se rend compte assez vite que le film n’est rien d’autre qu’une coquille vide qui trouve sa jouissance à travers une violence graphique bêtement poussée à l’extrême.
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