Poison Girl
Bon allez, pas d’introduction bien tournée pour cette fois, pour éviter toute confusion et parce qu’on colle des procès d’intention au film pas tout à fait pertinents, je vais commencer par quelques...
Par
le 8 juin 2016
196 j'aime
45
Que c'est difficile de mettre des mots sur l'absolu, on tente quand même. Le pitch est simple : Une nana débarque à L.A. dans l'espoir de devenir mannequin. Très vite, elle comprend qu'elle a la beauté absolue que les autres n'ont pas. La beauté absolue que les autres n'ont pas … c'est très exactement ce qu'est ce film OVNI. Un objet d'une beauté à tomber. Chaque plan est une claque. Lumières, couleurs, construction, musique, tout est magnifique ! Et vide. Car le synopsis ne s’embarrasse pas de complication. Est-ce un problème ? Non, pas du tout. C'est même tout l'objet du film. Rendre le vide beau. Ou montrer la vacuité de la beauté. Alors au menu de la démonstration : abstraction, cannibalisme, suicide, humiliation, meurtre, nécrophilie saphique (oui oui), silences interminables. 2 heures dans une autre réalité. Le réalisateur avoue sa fascination pour la perfection de la beauté et à titre personnel, j'applaudis car honnêtement, je crois ne jamais avoir rien vu de tel. Si l'on doit chercher un point de comparaison, on pourra aller du côté de David Lynch ou de Dario Argento mais on sera encore loin du compte. Au fond, celui qui voudrait voir de quoi le cinéma est capable doit visionner ce film. Il en sortira exalté ou agacé mais sera pour longtemps marqué. « Beauty isn't everything. It's the only thing », jamais une phrase d'accroche sur une affiche de film n'a aussi bien décrit ce qui s'y passe. A croire que les concepts de fond et de forme ont été inventés pour cette œuvre. Petite précision qui n'est peut-être pas inutile, ce film n'est pas destiné aux ados contrairement à ce que suggère la bande annonce. Des images ne sont pas pour eux et il s’ennuieraient profondément.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Les plus belles claques esthétiques
Créée
le 21 août 2020
Critique lue 72 fois
1 j'aime
3 commentaires
D'autres avis sur The Neon Demon
Bon allez, pas d’introduction bien tournée pour cette fois, pour éviter toute confusion et parce qu’on colle des procès d’intention au film pas tout à fait pertinents, je vais commencer par quelques...
Par
le 8 juin 2016
196 j'aime
45
Le temps d'un plan, j'y ai cru, au point d'en avoir une demie molle. Le temps d'un opening theme fracassant, me renvoyant au temps béni de Blade Runner, et dont les basses me parcourent l'échine avec...
Par
le 20 juin 2016
193 j'aime
6
Il était une fois des néons qui clignotent et qui éclairent de leur lumières vive inhumaine, rouge, violette, bleue et verte, des flashent qui crépitent dans de grandes pièces vides et des beautés de...
Par
le 9 juin 2016
149 j'aime
6
Du même critique
Le hasard fait succéder Calmos à Barbie. Mais le hasard n’existe pas, diront certains. Et réellement, on tient là un concept bien plus porteur que le Barbenheimer supposé condenser toutes les...
Par
le 5 août 2023
6 j'aime
2
Ce sont le synopsis mystérieux, l’affiche idoine et le succès critique qui m’ont amené à lancer le film. Que de vile tromperie dans ce monde. Ils sont deux frangins. L’un est commissaire de police et...
Par
le 21 mai 2023
6 j'aime
D’une certaine manière, L’Antre de la Folie occupe une place un peu spéciale dans la filmo de Carpenter. Il a quelque chose de différent et c’est ce qui m’a donné envie de le revoir. Un auteur à...
Par
le 11 sept. 2021
5 j'aime