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Los Angeles, Californie. 1977.


En douce, au beau milieu de la nuit, un gamin s’introduit dans la chambre parentale pour y piocher de quoi inspirer ses rêveries. Feuilletant les pages de son trophée tout en sirotant ce qui, un jour, n’en doutons pas, sera remplacé par un Russe Blanc, le garçon rêvasse devant un fantasme. Quand soudain, du second au premier plan, un ange passe, traverse la maison et dans le jardin se crashe. Le morveux n’en croit pas ses mirettes : tels les extraterrestres à Roswell, son fantasme vient de tomber du ciel. Comme dans un conte de fée, Misty Mountains gît là, à ses pieds, et qui plus est en toute nudité. Encore que, par une jambe repliée sur l’autre, elle semble garder un secret. Et de fait, après avoir délivré un indice crucial - le titre d’une farce disant la vérité -, cette gorge profonde restera muette comme une tombe. Mais le hobbit n’en a cure, lui qui a l’air bien décidé à aller au bout de nos pensées. Sauf que s’il tombe ainsi la chemise, ce n’est contre toute attente - et une attente tout autre, faut avouer… - que pour recouvrir d’un voile de pudeur, tel César, la dépouille de l’élue de ses c…, euh, de son cœur.


Et ça, ça t’étonne, hein, sale voyeur de spectateur ! Tu pensais peut-être te rincer l’œil encore longtemps, j’me trompe ?! Alors voilà, je t’explique : ferme la bouche, ravale ta salive et apprend que cette scène, presque sans mot dire, vient de semer dans ta cervelle le programme et les ingrédients essentiels de tout ce qui va suivre. Par ce jeu entre dévoilement et frustration, faux-semblants et vraies informations, avant- et arrière-plans, ou encore entre eros et thanatos, le réalisateur, plein de malice, est parvenu à t’appâter, abusant tes yeux par quelques mystères qu’il va s’agir d’élucider. Car l’époque est aux films expérimentaux autant qu’aux gros complots réduisant en lambeaux les dernières traces d’idéaux. Et l’ombre de Tricky Dick va planer sur cette sombre histoire comme l’ange de la mort sur un film noir (ou comme une abeille sur du pollen). Ainsi s’ouvre The Nice Guys : selon une logique d’accidents qui, bien plus qu’une suite d’astucieuses déductions, va avec une maestria de déglingué conduire sa narration. Parce qu’après tout, on est chez le papa d’Harold Le Grand.



Somewhere over the smog, where all the Misty Mountains fall



Le mythe californien a ceci d’atypique que, grosso merdo, il s’est toujours fondé sur les deux mêmes éléments primordiaux : le vent, celui qui souffle entre les oreilles des rêveurs les plus naïfs, et le toc, qui les aimante contre tout bon sens. Il y a environ un siècle et demi, c’était la fièvre de l’or. Celle qui, le soir au comptoir ou dans je ne sais quel bordel, vidait les poches de quasi toutes les têtes de pioche (pour remplir celles des petits malins qui avaient su voir en eux le seul véritable filon). À l’époque de la Grande Dépression, c’était tous les farmers, expropriés, jetés sur les routes et à qui l’on avait fait miroiter la promesse d’un travail au pays des orangeraies. Sauf que cette promesse, trop se l’étaient fait chanter… Et enfin, depuis que la Mecque du cinéma est venue poser ses grosses fesses de friqué sur le domaine d’Hollywoodland, c’est à L.A., mirage de néons dans le désert, nouvelle emerald city (of nowhere), qu’est venu se concentrer l’appel d’air (pour s’y polluer). Chacun y venant faire valoir son droit constitutionnel, fameuse quête du bonheur - même Dujardin, pourtant pas ricain -, mais la plupart y comprenant surtout leur douleur. Et c’est là qu’entre en scène Shane Black.


Ce Monsieur, voyez-vous, à force d’expérimenter les hauts et les bas des collines hollywoodiennes, en est venu à bien la comprendre la Babylone, elle et tout son cinéma. Aussi pourrait-on voir en lui un équivalent moderne du Hush Hush de L.A. Confidential. Celui qui, passé derrière les panneaux publicitaires - ici carrément la devanture décrépie d’Hollywood : premier plan de The Nice Guys -, en serait revenu tel le Père Noël, sa hotte remplie à craquer d’histoires sur tout ce qui s’y trame de pas très chouette, en faisant même son fonds de commerce. De fait, nombre des films de Shane Black, qu’il en soit le réalisateur, le scénariste, le script doctor ou seulement à l’origine de leur histoire, voient-ils régulièrement leur intrigue policière lancés par le vol plané d’une nymphette (ici comme au début de L’Arme Fatale) les seins à l’air. Les courbes descendantes de l’ange dépravé initiant de la sorte notre plongée dans les bas-fonds d’une cité viciée. Soit une manière comme une autre d’accrocher le regard du spectateur. Mais aussi - et d’autant plus aujourd’hui - une façon joliment malpolie de titiller l’hypocrite puritanisme des institutions hollywoodienne en multipliant le nombre de tétons à l’écran. Au prix cette fois d’un joli petit rated R au clignotement synonyme d’interdiction aux moins de 17 ans.


Dans le même mouvement, le scénariste et réalisateur, biberonné aux detective stories et nourri de tout ce que l’on qualifie outre atlantique de polars hard boiled, nous plonge dans la cuvette des chiottes d’une littérature de gare à la surface de laquelle quelques cadavres récalcitrants se font toujours un devoir de remonter (pour mieux apprendre à voler, eux aussi). En résulte la rencontre entre deux mondes se faisant du gringue depuis déjà fort longtemps. D’un côté les codes et figures archétypes d’un univers où il s’agit d’aller gratter la surface des choses pour en révéler la crasse sous-jacente (quand elle ne s’effeuille pas déjà d’elle-même). De l’autre un vécu qui en a déjà beaucoup vu (entre starification instantanée et oubli généralisé) ainsi qu’une approche old school du cinéma de genre étrangement bien mariée avec un goût prononcé pour le décalage postmoderne voire franchement méta. En somme : la promesse de faire des étincelles. Et d’autant plus lorsqu’on nous promet un back to the seventies. Et attention, pas celles de la contreculture et des utopies - ça, les privés, ça fait belle lurette qu’ils ont arrêté - mais plutôt la deuxième partie, bling bling à souhait : celle qui en finit avec les derniers fumeurs de Marie Jeanne.



To protect (a bimbo) and serve (the porno)



Aussi, quelle belle idée que de replanter (en la dédoublant au passage) la figure du privé dans cette décennie. Car, de fait, celui-ci est l’archétype du personnage qui, trop lucide pour ne pas être un vieux con avant l’heure (March), regarde le temps passer à toute vapeur. Et toujours, à la fin, voit-il les mêmes gagner et tous les autres morfler (cf. la progressive prise de conscience de Healy à ce sujet). D’où la fatigue, la lassitude et, au stade terminal, le cynisme même si, au fond, le privé ne l’est pas de cœur. Or, que nous dit Shane Black derrière son ironie de façade qui, comme toujours, caractérise son cinéma ? En fait, rien de bien neuf sous le soleil de Californie (Boogie Nights et Inherent Vice, pour ne prendre que ces récents exemples, sont déjà passés par là). Mais répétons-le tout de même : The Nice Guys, au-delà de son enquête et de son humour plus noir qu’un café bien corsé, raconte l’époque où l’Amériques des idéaux s’est faite rattraper par celle des complots et autres obscurs réseaux en quête de gros magots.


D’où la pertinence, pour faire ce constat désillusionné, d’embrasser le regard désabusé du privé. Mais aussi, encore une fois : l’intérêt de situer l’action à Los Angeles. Car, pour autant que ses campus aient compté parmi les principaux lieux d’éclosion des mouvements contestataires des années 60-70, la cité des anges est aussi celle de toutes les corruptions - L.A. la belle, L.A. la pute - ainsi que la ville de la voiture par excellence. Aussi le film offre t-il aux deux groupes d’intérêts qui structure son conflit embrumé des quasi emblèmes : d’un côté la voiture pour métonymie d’une certaine Amérique corporatiste asphyxiant lentement un peuple endormi, de l’autre les abeilles pour métaphore de cette espèce en voie de disparition que sont alors les derniers partisans du flower power. Et le spectateur, à travers les yeux d’abord distants puis bientôt compatissants de March et Healy, d’être témoin du destin funeste de l’une de ces abeilles - elle porte une robe jaune et passe par les fenêtres - qui à trop faire dans l’hystérie en aura perdu la vie (fauchée au bord d’une route). Mais pas sans avoir adressé un dernier message à son pays, sorte de piquant chant du cygne. Et quel message !


Et plus encore : quel médium pour l’amener ! En vérité, c’est là toute la sève de The Nice Guys que cette idée d’en passer par le film porno dans le film de divertissement bon enfant pour produire une mise en abîme à double sens. Explications : au premier niveau de lecture, Shane Black fait recourir le personnage d’Amélia au porno comme instrument de subversion. Soit une première belle idée consistant à dire de façon on ne peut plus imagée « qui se fait mettre par qui » dans l’Amérique des années 70. Ensuite, connaissant le goût du scénariste de Last Action Hero pour la blague méta, l’on peut facilement en venir à se dire que ce film de « pornocontrebande », artisanal dans sa fabrication, amer dans son fond, politiquement incorrect dans son mode d’élocution et miraculeux de par les difficultés qu’il aura dû traverser pour arriver à être projeté, serait aussi une manière d’autoportrait du cinéma de Shane Black et son rapport à une industrie hollywoodienne de plus en plus experte dans l’art de casser les œufs de ses plus créatifs artistes. Et d’ailleurs, le fait est que The Nice Guys, ni réelle madeleine de Proust ni épisode d’une série télé sur grand écran à succès, est une production indé qui, sans ses deux acteurs stars et l’indéfectible soutien d’un producteur récemment débarqué de Warner Bros (Joel Silver), aurait sans doute eu du mal à se monter.


Mais revenons à nos abeilles, et surtout à la façon dont le cinéaste amène ce qu’elles ont à bourdonner à nos oreilles, ou pas…



The joke that was a trick and the trick the truth



« [L]’humour que j’aime […] c’est l’humour qui ne s’arrête jamais, un peu comme un tir nourri. On lance sans arrêt des vannes, on voit ce qui marche, il y a un échange, il y a une cadence […] » (1). Ainsi Shane Black expliquait-il à la sortie de Kiss Kiss Bang Bang l’approche qui avait été la sienne dans l’élaboration de sa satire postmoderne sur les entrailles de la plus grande machine à lessiver (les talents et les cervelles) du monde. Et depuis lors, le Monsieur n’a pas changé de recette, avec le corollaire suivant : ce cinéma, de par cette façon d’assaillir le spectateur de gags, de le mitrailler de punchlines en lui laissant à peine le temps de comprendre ce qu’il vient de voir, peut vite être caricaturé en simple guignolade vide de sens si ce n’est celui de l’absurde. Or, ce serait là sous-estimer un cinéaste qui, poker face digne du visage tout tiré de Kim Basinger, a la décence de cacher son jeu plutôt que de chercher à asséner sa virtuosité - et pourtant, sa plume l’est assez, virtuose. Aussi, dans le cas de The Nice Guys comme dans celui de Kiss Kiss Bang Bang, revenir sur les situations qui ont déclencher en nous le réflexe du rire ou bien le sourire de la connivence, c’est bien souvent prendre conscience de la malignité (digne des frères Coen) d’une écriture à plusieurs niveaux de lectures. Et parfois même une écriture où l’humour est pensé pour piéger l’intelligence du spectateur à la façon d’un illusionniste.


Prenons un exemple : la scène où March et Healy essayent tant bien que mal de tirer les vers du nez d’un groupe de manifestants hippie en plein sit-in. Cette scène à cela de remarquable qu’elle fonctionne sur une mécanique de double détente et une littéralité en trompe l’œil. Sur le moment, elle apparaît en effet telle une blague gratuite où le spectateur est invité, avec les deux enquêteurs, à prendre de haut et rire des jeunes engagés qui ne cessent de répéter qu’ils sont morts tout en prouvant, par le fait même de prononcer ces mots, qu’ils ne le sont pas. Absurde. Mais voilà, le film suivant son cours, l’enquête s’éclairant, March et Healy en viennent peu à peu à découvrir que, dans les faits, les hippies sont bel et bien en train de mourir, décimés qu’ils sont par ceux qui veulent pouvoir continuer à polluer l’air de L.A. en toute impunité. Au départ, donc, c’était une blague. Mais à l’arrivé, c’est la (quasi) stricte vérité. Mieux - ou pire - : le pot aux roses était là, sous notre nez, depuis le début. Et au cas où l’on n’aurait pas enregistré, Shane Black l’avait même fait répéter et mimer par tous les hippies : « on est mort ! on est mort ! », criaient-ils. Mais rien à faire, pas plus que les enquêteurs, le spectateur moyen, rendu sourd et aveugle par sa capacité à saisir le second degré de la scène et en rire, n’aura ni vu ni entendu ce qui était pourtant sacrément visible et foutrement audible (lorsque pris au premier degré). Voilà comment Shane Black trompe son monde : par cet art, renversant l’adage populaire, de faire passer des lanternes (l’avertissement des hippies…) pour des vessies (…pris pour de la comédie).


Aussi le cinéaste ne doit-il pas avoir de honte à cligner de l’œil en direction de Chinatown en privant March de son odorat comme l’était Jake Gittes dans le film de Polanski. Parce que, d’une part, c’est la stricte vérité : comme détective, March, le bras cassé qui tombe sur les cadavres comme par magie, a aussi peu de nez que Gittes (et nous avec). La vraie Sherlock ici étant plutôt sa fille Holy. Et d’autre part, ce sens de la littéralité si évidente qu’elle échappe à tout le monde est justement le même que celui faisant la grande réputation du scénario de Chinatown (2). De même, The Nice Guys peut-il aussi se permettre (sur le ton de la blague encore une fois) de citer le Blow Up d’Antonioni en faisant voir à une mamy myope comme une taupe une scène qu’il s’agira de décrypter. Parce que, là encore, l’intertextualité est signifiante. Effectivement, on l’a vu, par son écriture, Shane Black n’aime rien mieux que de jouer à dissimuler des informations juste sous nos yeux en les faisant passer pour ce qu’elles ne sont pas, ou du moins en nous invitant à les sous-évaluer. Or, le fait est que cela vaut également pour sa mise en scène. Celle-ci, derrière ses airs fonctionnels, étant à l’image de la (fausse mais in fine porteuse de vérité) scène dont est témoin la mamy en hors-champ. C’est-à-dire une mise en scène alimentée par un fréquent jeu entre le premier et le second plan (objet de nombreux gags burlesques), le visible et l’invisible (le cadavre qui clignote derrière l’épaule de March lorsqu’il éclaire sans la vouloir une scène du crime) ou bien encore entre la réalité et son interprétation (la femme contorsionniste que Healy prend pour du mobilier art déco) ou sa version fantasmée (une maison imaginaire, un flingue halluciné…).


Ainsi, à la progressive perte de sens de Blow Up répond par l’inverse la très retorse quête de sens au milieu du non-sens de The Nice Guys. Les signes étant trompeurs et cachés au milieu du brouhaha visuel ou dialogué, signifiant et signifié en arrivent à se confondre. Cette confusion nourrissant quant à elle l’intrigue farfelue tout en étant significative du regard que Shane Black, originaire de la côte Est, porte sur la société « californichollywoodienne ». Ou la peinture d’un zoo de chtarbés perdus quelque part entre le pays d’Oz et une triste voire sordide réalité (du genre où le mariage est une « machine à broyer les burnes » et l’enfance tout sauf l’incarnation de l’innocence).


Vaste entreprise de tressage, The Nice Guys se présente dès lors comme une redoutable jungle de fils narratifs juxtaposés, entremêlés, dérivés par là, repris ici, faisant référence à ceci, rendant hommage à cela, évanouis un moment puis resurgis l’instant suivant, etc. Mais alors que chez n’importe qui d’autre, cette façon de faire (observable aussi bien au niveau macro qu’à l’échelle de chaque scène) aurait tôt fait de faire des nœuds et perdre la moitié de ses idées (et spectateurs) en chemin, l’écriture de Shane Black, elle, garde constamment son fil rouge en mémoire, finissant toujours, à l’instar de ses personnages, par retomber sur ses pattes. Chose d’autant plus marquante que l’on tombe beaucoup par ici. Et ces chutes sont aussi celles de vastes blagues, parties prenantes et motrices de cette belle mécanique.


Or donc, voici là un cinéaste qui, non content de ne jamais perdre le nord - même lorsqu’il nous fait croire le contraire, le vaurien ! -, tient en outre toute ses promesses annexes, qu’importe la capacité de ses personnages, leurs détours maladroits et autres interminables tergiversations étirées sur un mode slow burn, à nous égarer. Car, de même que sa mise en scène, le travail d’écriture de Shane Black fait honneur au pistolet de Tchekhov. Chaque set-up - et il y en a une foultitude - ayant droit à son pay-off comme chaque paluche de Healy a droit à son bourre-pif (façon Mike Hammer) et chaque situation convenue à une sortie (de route) inattendue. Et l’auteur de ce savant méli-mélo d’apparaître alors comme le négatif de Ryan Gosling dans la fameuse et attendue scène des chiottes. Celui qui excelle à tout tenir ensemble : l’intrigue policière (le flingue), la « coolitude » du buddy movie (la clope) et la mémoire postmoderne mais hyper-respectueuse du roman pulp et du film noir (la porte ouverte sur lesdits chiottes vus depuis le miroir).


Et plus encore, le créateur de L’Arme Fatale se montre ici plus que jamais comme celui qui, naviguant avec aisance entre poussées de cynisme, saillies burlesques et un amour sincère pour ses personnages d’accidentés de la vie, pense toujours et avant tout à son audience, l’invitant constamment, par le biais d’une déconne sans presque aucun temps mort, à venir copiner avec ses deux compères, faux cyniques et vrais losers sympathiques dignes des Pierre Richard et Gérard Depardieu d’hier.



  1. Propos recueillis par Christophe Chenaillet pour filmdeculte.com le 4 septembre 2005 à l’occasion de la sortie de Kiss Kiss Bang Bang

  2. Pour rappel, Chinatown, écrit par le fameux Robert Towne, contait l’histoire d’un détective privé au nez amoché qui, après s’être longuement noyé dans son enquête, en venait finalement à découvrir dans un bassin, tel Odin, l’indice qui depuis le départ lui faisait de l’œil. À savoir : une paire de lunette qui lui aurait permis d’y voir plus clair dans son affaire si seulement il l’avait remarqué plus tôt. Mais voilà, trop tard, it’s Chinatown

Toshiro
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le 4 juin 2016

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