Tasmanie 1825.
Les vengeances de Clare l'irlandaise et de Billy "Mangana/l'oiseau noir", elle n’étant pas toujours très réfléchie, lui connaissant parfaitement cette région sauvage et lui servant de guide.
Un périple et une immersion notamment réussie par la photographie de ces paysages sauvages - rivières, forets - qui se termine avec une note de poésie sur une plage du Détroit de Bass.
Les interprètes sont vraiment convaincants, les rôles bien interprétés sans exception; aussi bien les "bons" (mention pour Billy) que les "mauvais" ou les autochtones.
Les costumes et décors sont tout autant soignés et crédibles.
Peu ou pas de musique à part les chants du rossignol (Clare), de l’aborigène, et un juste choix de générique final.
L'histoire est dure, parfois crue, certaines scènes peuvent être difficiles à suivre.
Si le film est un peu long et la conclusion un peu rapide, c'est un film fort, au delà du message de tolérance qu'il transmet.
Après Mister Babadook, Jennifer Kent signe une réalisation réussie avec The Nightingale
Billy/Clare