Les gens qui passent tous les jours prendre une pinte dans ce pub de Monsieur Ballantyne sont mineurs ou fils de mineurs.
Ce sont tous ces bourgeois qui ne vivent pas ici qui leur envoient les réfugiés dans les villes minières où il y a tant de maisons à vendre pour une bouchée de pain.
Ils n'en veulent pas à Chelsea. Et quand les pauvres en Angleterre d'aujourd'hui rejettent les étrangers, les riches les traitent de racistes.
Ce déclin, n'aurait-il pas touché uniquement les mines. La solidarité semble déserter les coeurs, la fierté du monde ouvrier est en train de disparaitre...
Plus aucune velléité de lutte pour sa dignité, que des stratégies individuelles. On s'en prend toujours aux plus pauvre que soi...
Il faut du courage pour tendre la main. Merci à vous, Monsieur Ballantyne.
Quand les habitants du bourg de mineurs défilent, on aperçoit la bannière offerte à la commune par les réfugiés syriens, à côté de la bannière du bataillon britannique des brigades internationales qui flotte fièrement.
Un des meilleurs films de Ken Loach qui fait réfléchir au combat pour la solidarité humaine, au-delà de toute appartenance à une classe sociale.