Michael MacCauley (Liam Neeson), la soixantaine, marié, un enfant, prend comme tous les jours le train de banlieue qui le ramène chez lui. Il vient d'apprendre qu'il est "viré", mais il n'en est qu'au début de ses ennuis...
Jaume Collet-Serra fait appel à Liam Neeson pour la quatrième fois avec The passenger, un thriller à grande vitesse sur fond de complot et de corruption.
Ne tournons pas autour du pot, ce n'est pas la meilleure collaboration entre les 2 hommes. The passenger demeure bien inférieur à Non stop et à Night Run.
Tout d'abord, le film débute un peu mollement avec l'observation répétée et insistante du train train quotidien de la petite famille, les difficultés rencontrées par cette même famille à cause de la crise financière avant que l'on ne rentre vraiment dans l'action.
Quand Joanna (Vera Farmiga) fait à Michael une proposition qu'il ferait mieux de refuser mais qu'il accepte par appât du gain (retrouver une personne qui porte un bagage), j'ai eu un peu de difficultés à suivre le cours des évènements et à m'intéresser à cette histoire cousue de fil blanc. Dans son énoncé du scénario, le réalisateur peine à "camper" les bons et les méchants...c'est peut être délibéré mais après cette longue introduction, cela est préjudiciable au film.
Tout n'est pas mauvais dans le film, loin s'en faut. Le casting est solide: Liam Neeson, Vera Farmiga, Patrick Wilson et Sam Neil. Le dernier tiers du film gagne également en clarté et en intensité avec le dénouement de l'histoire, l'établissement des responsabilités et un déraillement spectaculaire.
Ma note: un petit 6/10.