Milieu des années 70, la grèves des mineurs britanniques impose un blackout appelé "Three-Day Week" auprès des entreprises, avec pour conséquence de ne pouvoir avoir accès de l’électricité que trois jours par semaine. Au même moment, Val, une jeune infirmière, est embauchée au sein d’un hôpital pour y effectuer une vacation de nuit. Plongée dans l’obscurité, elle doit faire face à une présence surnaturelle ainsi qu’à son propre passé…
Pour son premier long-métrage, Corinna Faith n’y va pas de mains mortes en ayant recours à tous les poncifs du genre. Ainsi pêle-mêle, on a droit à l’éternel jeu du cache-cache derrière les grands draps blancs (une poursuite qui se termine dans la blanchisserie avec les draps suspendus au plafond, je vous laisse deviner la suite), les chuchotements incessants, les portes qui s’ouvrent toutes seules et d’innombrable jump scare qui n’ont qu’un seul but, vous empêcher de somnoler alors que l’intégralité du film vous pousse à piquer un p’tit roupillon à défaut de partir bien avant la fin.
C’est bien simple, avec The Power (2021), il ne se passe strictement rien, c’est l’encéphalogramme plat et ce, malgré les facilités auxquelles la réalisatrice use et abuse. 90min durant lesquelles le film n’a strictement rien à raconter, c’est long, répétitif et cheap. On sent le peu de moyen mis en œuvre, tout le film ayant été tourné au sein d’une aile désaffectée d’un hôpital (encore en activité), on se retrouve avec toujours les mêmes plans, les mêmes pauvres décors, avec peu de figurants. Imaginez le service gériatrique avec trois pauvres patients dans d’immenses pièces, avec quelques meubles disséminés ici et là en guise de remplissage.
C’est long et bêtement étiré, le film ne raconte pas grand-chose et se repose sur des artifices déjà vus et revus, une sacrée perte de temps…
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