Je ne peux pas rêver de meilleur moment qu'aujourd'hui pour regarder cette suite de l'univers Predator avec ce soleil brûlant au coin de ma fenêtre ( Avril 2020 ). Lorsqu'on regarde la première fois le film, on arrive difficilement à savoir comment ce situer dans le temps ; faut-il se fier aux dates fictives comme l'annonce quelques articles en absentant la présence du long-métrage Predators ( 2010 ) ? Pourtant, beaucoup d'éléments s'unissent comme l'identité d'un groupe hors-norme survivant en petit comité que ce soit face à eux même ou à une espèce ( peu ) inconnue. Une partie de plaisir ? Tout est précipité et vole en éclat dans les mouvements. L'éclairage est exclusivement nocturne et ne met pas forcément en valeur l'action ( meilleur que la version « Requiem », si je peux rassurer ). L'ensemble des personnalités amusent la galerie avec humour pour atténuer la tension ou apporter un lien affectif aux détenus. La découverte d'une nouvelle race n'est en soit pas une surprise si on se fie aux histoires précédentes et, il faut le dire, du déjà vu avec les scénarios expérimentaux de son ennemi Alien. Niveaux costumes, cela convient à l'univers apporté. Henry Jackman fait une composition à l'image de la bête, violente et sanguine ( sans doute du remix en boucle avec des nouveautés ). « The Predator » nous berce dans le divertissement oubliable et il est déjà prêt pour une seconde partie avec le fameux gadget/armure.