Bon ? Bah c'est pas si nul que ça, ce 4e Predator, si on espère pas y retrouver le frisson d'inédit et la maîtrise aberrante d'aisance de l'espace caractérisant la mise en scène de McTiernan. The Predator, c'est une série B parfaitement golmon qui essaie d'innover en propulsant des persos à la Shane Black (suicidaires, violents, sarcastiques et pas très bons parents) dans un univers de blockbuster en mode "franchise à épuiser jusqu'au dernier centime". Et ça marche pas vraiment, parce que le souvenir de Predator 1er du nom écrase toujours notre mémoire, mais on ne peut pas nier le côté rythmé et dérivatif du résultat. C'est (numériquement) très gore, c'est bis et référencé sans être trop insultant, et ça ne passe pas trois plombes à bâtir une philosophie sur notre instinct de survie façon Ridley Scott.