Le pitch en une phrase : Tout le monde lui fait croire qu’il ne tourne pas rond mais Finn n’est pas dupe, il est convaincu que ses visions surnaturelles sont bien réelles et va progressivement découvrir qu’il s’agit d’un complot millénaire avec une entité diabolique qui implique sa propre famille, ou en tout cas c’est ce que j’ai cru comprendre.
J’ai bien aimé : L’interprétation de l’acteur principal qui joue Finn, Max Schimmelpfennig, est très réussie et j’en viens à espérer le revoir dans un autre film, même allemand.
J’ai moyen aimé : Quelques scènes plutôt cool et la réalisation qui dans l’ensemble n’est pas trop mal.
J’ai pas aimé : D’autres scènes sont en revanche carrément bourrines (d’où l’intérêt d’une scène de cul à 3 ? Pourquoi, après un suicide plutôt choquant en scène d’ouverture, remettre le couvert avec un nouveau suicide trente minutes plus tard ?) L’histoire est empreinte de légèreté germanique à base de grands complots pharmaceutiques dérivant sur une mini-secte diabolique. Des dialogues et des situations bien lourds.
La conclu en une phrase : Et pourtant, malgré ses défauts d’éléphants, The Privilege se laisse regarder car les personnages réussissent à donner une profondeur intéressante à l’ensemble même si je pense que ça ne sera pas suffisant pour remporter un Oscar.