Dans un premier temps on s'interroge sur la structure temporelle... mais vite on se remet d'aplomb...
le rythme initial est très lent et se lance dans l'énonciation des poncifs du cinéma catastrophe :
Point 1 : la famille fragmentée. Certes ici la cause en est autre que dans les traditionnels problèmes conjugaux... mais bon...
Point 2 : le héros dépressif, ou ayant connu un choc traumatisant... on retrouve ce schéma, avec il est vrai moins de profondeur dans d'autres œuvres... ce qui est intéressant ici est que l'origine de ce trauma est évoqué dans un film antérieur que j'ai d'ailleurs vu...
Point 3 : le héros qui sait et qu'on n'écoute pas... plus classique, tu meurs...
Point 4 : le héros qui sauve (ou du moins essaie) les siens...
là, l'aspect assez particulier est dans "essaie"... vu qu'il n'y parvient pas dans tous les cas... sous drapeau U.S. il y serait parvenu...
Point 5 : le/la gamin-e qui fait n'importe quoi...
Donc on coche les cases... mais sur un rythme lent et parfois ennuyeux... avec des attitudes de personnages qui n'ont parfois aucun sens... "c'est pas sismique, c'est l'usure" pour faire dans le caricatural...
Seule la rupture dans le point 4 présente un léger intérêt... quoique certains éléments se devinent aisément...
Sur les dernières trente minutes, tout s'accélère avec les scènes conventionnelles...
hormis une mort sortant des schémas classiques...
Et donc après l'élément "scènes catastrophes et sauvetage au dernier étage"... on ne sait trop comment on se retrouve sur un bateau..
Avouons que la catastrophe est bien rendue... mais hormis cela, que de longueurs pour en arriver là...