J'en suis tombé Raid mort... - Whouhou ! HUMOUR !
"90 minutes de pure action de ouf' de guedin survitaminée à la testostérone H-99 B12 sur son lit de vitamine K !!"
Accroche plus qu'excitante, c'est un fait certain. Mais le fait est que le buzz médiatique ahurissant qu'avait reçu le film nous avait donné le droit à penser qu'on pouvait y croire à cette accroche, sans concession et sans retenue... grave erreur mes braves !
Mettons les choses aux clairs ; avec ces films de genre, le côté voyeur - parfois malsain - prend le dessus : "Putain les mecs font des trucs de malade !" ; "C'est possible de faire ça avec son corps" ; "Oh sa mère, ils ont dû se faire mal !"
Que le scénario soit complètement à l'ouest ? C'est pardonnable. Que la lumière soit dégueulasse ? A la limite. Que ce soit tourné dans un immeuble en Ouzbékistan ? Faut avouer qu'on s'en fou un peu. Mais que les scènes de fights soient ennuyeuses, moches, insipides et torchées avec un directeur de photographie, un cadreur et un monteur préférant se branler la nouille avec des gants de boxe.. Non ! - c'est simple ! toutes les scènes de combats sont filmées en courte focale en mode "je tourne autour de mes acteurs" et ils se donnent toujours les mêmes coups de tatanes !
Et "The Raid" c'est cela - malgré quelques rares moment de Cinéma, et une première quinzaine intéressante : c'est des scènes de combats vues et revues, sans surprise, laissant le goût chiatique et agaçant de la répétition ; et une scène final d'une vingtaine de minutes filmée caméra tournoyante autour de ces protagonistes occupés à se mettre des salves physiques triviales !
La chemin sera semé d'embûche et de moult difficultés avant que le monde réalise que les films d'art-martiaux sont des films nécessitant un art certain du filmage, du cadrage et du découpage que seuls les Hong-kongais et quelques thaïlandais arrivent à comprendre...