Globalement, The Rape After est un film profondément orientale mais qui est très inspiré par des auteurs européens, registre horrifique. On y retrouve une ambiance, une certaine mise en image avec l’appel aux superstitions de l’est qui rencontrerait une malédiction de l’ouest. Le résultat se veut alors singulier mais également mitigé. Tom Lau parvient à créer une atmosphère effrayante, jouant sur nos peurs. Si l’histoire est basique et sans réelle surprise, elle livre des moments forts, le plus souvent gores qui enfoncent l’aspect angoissant de l’œuvre. On notera une jolie photo bleutée qui participe au sinistre où s’invite notamment des séances d’exorcismes et même des zombies. Mais voilà, force est de constater que l’intrigue peine à avancer. Conséquence, c’est le rythme qui en pâti et la tension aussi. Et si la photo est un vrai élément positif, la mise en scène est loin d’être toujours inspirée. Ce manque d’inspiration jusque dans le casting, un gros bémol concernant Melvin Wong, tête d’affiche de cette production. Seule Shrila Chun tire son épingle du jeu, fautant par moment mais comparativement, la seule apportant « un petit quelque chose ».
The Rape After, l’un des films précurseurs du film de genre, tendance extrême ? Assurément. Et comme de nombreux précurseurs, il souffre de défauts qui minent l’ensemble. Mais au-delà de ces aspects, des séquences resteront : autopsie, avortement, attaque d’oiseaux en feu et j’en passe…
(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2013/07/08/the-rape-after-1984-tom-lau-avis-review/)