Léo m'a tuer

Bon, si j'ai mis autant de temps à mater ce film dont on nous a rebattu les oreilles des semaines avant, pendant et après, c'est parce que je me connais, et que les films calibrés exprès pour les Oscars, c'est comme ceux primés au festival de Cannes: ça me gonfle/m'emmerde/me fait rire de ceux qui ne jurent que par ce genre de cinéma. A de très rares exceptions près.
Et comme en plus je ne suis pas du genre contemplatif en général et surtout pas au ciné, vous comprendrez que ça partait très mal... Pourtant j'adore Di Caprio et Hardy est un super acteur.

Ben en plus de partir mal, je ne suis jamais arrivé.... Franchement au bout d'une heure quinze j'avais l'impression d'avoir déjà passé trois heures à somnoler d'ennui ! Alors quand j'ai vu qu'il me restait une heure vingt à souffrir, j'ai pas pu me retenir d'arrêter le massacre !! Et c'est franchement ultra rare que je n'aille pas au bout d'un film.... Bon, je le finirai sous peu à doses homéopathiques....

Comme tous les films à Oscars (oui c'est un peu péjoratif chez moi....), c'est très bien joué, rien à redire sur ça. C'est beau aussi oui.

Mais quid du reste ? De tout le reste ? Scenario poussif, théorie du dépassement de soi, d'abnégation, de plein de sentiments nobles que je n'ai pas dû comprendre au vu de ce qui se raconte dans beaucoup d'autres critiques, et surtout le défaut le plus rédhibitoire d'entre tous pour moi dans un film: un ennui abyssal, profondément et irrémédiablement abyssal, qui me donne l'impression de perdre mon temps.
Et avec tous les bons films qu'il me reste à voir, inutile de me forcer pour faire comme tout le monde.

Le 4 c'est pour le grizzly et les acteurs. Sinon on tomberait à 2.

C'est bon, vous pouvez me lyncher sur la place publique maintenant.