The riot club: un cercle fermé
Je n’avais pas regardé la bande annonce car j’avais envie de garder la surprise. Je savais simplement que l’intrigue se déroulait au sein d’un ancien club étudiant très fermé, un peu comme les Skull and Bones de New York.
Les deux « héros » principaux, Alistair et Miles, s’opposent en tous points. Si bien, que l’analyse des personnages s’en trouve des plus approfondies, jusqu’à leurs opinions politiques et classes sociales respectives. Entre Miles qui est très baroudeur, plutôt cool, ou encore sociable, et Alistair qui est son exact contraire (réservé, cynique et mesquin), on découvre les dessous d’une histoire terrifiante, orchestrée par des jeunes hommes prétentieux et pourris gâtés ayant soif de pouvoir. Miles a décidé de choisir son propre destin, dans une famille que l’on devine très aisée et puissante. Quant à Alistair, il est survolté et ne supporte pas les moins bien lotis que lui.
Les réflexions sont très actuelles. La classe sociale modeste y est représentée comme aimante mais collante, et surtout naïve. Alors que les membres du club, et leur entourage, sont sans foi ni loi et arrogants au possible. On se trouve face à une opposition manichéenne certes, mais particulièrement réelle et appropriée. Les intouchables de ce club sont au-dessus de tout, pourtant ils se plaignent constamment des laissez-passer qu’ils obtiennent. Certaines scènes sont franchement gênantes, et l’on y retrouve plusieurs éléments qui vous mettront sans nul doute mal à l’aise: de l’irrespect des autres, en passant par le mépris des classes sociales élevées pour les plus modestes.
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