Le trailer ne nous aura pas menti, du sexe, de la débauche, du mépris, et surtout beaucoup, beaucoup d'argent.
The Riot Club lève en partie le voile sur la vie universitaire de la future élite de la société britannique. Le Riot Club, comme l'explique le trailer, rassemble les 10 élèves les plus talentueux et bien nés de l'Université Oxford (une des meilleures universités du monde).
The Riot Club montre dans quel monde vit la future élite britannique et ses valeurs. Il y est montré la prépondérance de l'argent (même s'il n'achète pas tout), combien cette « future élite » peut être machiste, primaire, débauchée et conservatrice. On constate également l'importance des fraternités dans les universités, bien utiles pour s'assurer un avenir et un réseau.
Ce film recèle d’événements à double tranchant, que l'on peut interpréter de différentes façons. J'ai d'abord été choquée par ce film. Je ne sais pas si tel était le but de Lone Scherfig, choquer pour mieux dénoncer, mais cela a été efficace. Mais en y réfléchissant, j'ai réussi à relativiser et faire le tri entre mes émotions et mon ressenti (subjectif) sur ce film.
Dans un sens, The Riot Club est odieux car il fait étalage de l’égoïsme, l'inhumanité, le mépris envers les classes populaires de ceux qui, plus tard, dirigeront sûrement la Grande-Bretagne. Il aurait, néanmoins, pu être beaucoup plus violent.
Il est toutefois crédible, dans les conséquences et réactions de chacun des principaux protagonistes, suite à la principale péripétie. C'est en partie ce qui lui donne grâce à mes yeux.
Un des quelques points positifs de ce film est qu'il dévoile une facette de cette « élite » tellement enviée que tous n'imaginent peut-être pas. Il montre que le modèle de réussite dont on nous rabat les oreilles depuis toujours n'est peut-être pas si reluisant que ça, et donne ainsi à réfléchir.
Certes, cela se passe à Oxford, en Angleterre, les fraternités c'est seulement aux États-Unis, The Riot Club nous expose la débauche d'étudiants anglais... On peut également faire jouer le fait que c'est une fiction, romancé pour accrocher le spectateur...
Seulement, n'oublions pas que l'élitisme existe aussi en France, et pas qu'un peu.