The Rocky Horror Picture Show par Pascale Herrou
Un jour un ami m'a dit, viens je t'emmène voir Rocky. Je ne voulais contrarier personne mais j'ai essayé d'expliquer que c'était pas mon genre de film, enfin tu sais moi Stallone c'est pas trop mon truc. Viens on va aux studio Galande. Bon. Et j'ai découvert le ciné Galande, la salle, le public et...Rocky. Jamais je n'aurais pensé que tant de gens pouvait être en phase avec moi, jamais je n'aurais pensé qu'un film pouvait à ce point embellir une vie. Le Rocky horror pictures show est une merveille, c'est un bijou scintillant, un gigantesque défoulement, une illustration de tout ce que j'aime. La dérision, les dédicaces, une musique d'enfer, des personnages inégalés à mon avis depuis lors Magenta, Colombia, Eddy, ce pauvre Rocky et bien-sur bien sur Frank, toutes ces icônes ne m'ont plus jamais quittée. Je suis immédiatement devenue une fan inconditionnelle de Meat loaf que j'ai suivi dans ses trop rares concerts en Europe et quand le ciel est bas, quand les manifs anti mariage pour tous défilent, je me repasse un coup de Rocky, c'est mon elixir, ma cure de jouvence. Il y a dans Rocky quelque chose d'unique, comme un souffle de liberté perdue. Suzanne Sharandon, chante touch me avec sa petite voix haut perchée comme la plus élégante des Lolitas (dé)coincée et ce que j'aime par dessus tout, c'est l'ineffable contagion qui atteint tous les personnages. J'adore ce film, j'adore sa BO, j'adore cette époque révolue. Rocky je le regarde régulièrement mais plus jamais la fin, je ne veux pas qu'il finisse. Il réussit lui-même à nous faire exécuter ce fameux saut dans le temps! Merci Monsieur O'brien, vous êtes Le Monsieur Riff Raff qui a un tantinet changé le monde, au moins le mien. Respect et admiration absolue.