La troisième dimension du rock'n roll.
Avec ses multitudes de références, The Rocky Horror Picture show est un véritable délice pour les yeux et pour les oreilles.
Un couple pour le moins contracté du slip va trouver refuge dans un château, par temps d'orage, et se retrouver au milieu de transsexuelles. Et cette soirée va leur faire péter l'élastique et ça, ils ne seront pas près de l'oublier.
Plus on s'enfonce dans les profondeurs délirantes de ce film, plus le scénario dérive, presque absurde. L'humour en est décapant.
L'image un peu kitsch donne un petit plus à ce midnight movie, maintenant culte. Il perdrait à coup sur tout son charme sans son décor criard et son coté seventies.
Ah ! Son put*** de coté seventies ! C'est presque jouissif ! Mais quel bonheur de retrouver notre bon vieux rock n'roll des années 70 ! Les chansons défilent les unes à la suite des autres sans perdre une once de rythme. Toutes aussi déjantées et entrainantes. On a qu'une seule envie, se lever de nos plus ou moins confortables fauteuils pour intégrer tant bien que mal les chorégraphies. S'abandonner entièrement à cette musique enivrante.
Et les personnages ! Tous aussi intéressants les uns que les autres. Ils sont exagérés, à la limite de la caricature. Dammit Janet ! Vous êtes tous aussi singuliers et éblouissants ! Aie... Non, pas tous. Le sacré Docteur Frank est bien au-delà de ça. Joué par le méconnaissable et extraordinaire Tim Curry, ce splendide trans' vole à vedette à tout le monde.
Oh Timmy, Timmy !
Ta présence nous hypnotise pleinement. On n'a d'yeux que pour toi. Ta bouche est ensorcelante. Ton regard, captivant. Quel plaisir de te voir en talon haut et porte jarretelles. Hum sensualité !
Et pourtant ! Chaque acteur mérite son petit moment de gloire. Que ça soit l'exquis Richard O'Brien en tant que Riff Raff ou l'hilarante Patricia Quinn en Magenta.
Sexe, drogue et rock'n roll, les amis !