The Sadness mérite sa place de film gore de l’année 2022. Se déroulant en pleine pandémie à Taiwan à l’image du COVID, The sadness nous emmène dans un pays en pleine mutation « zombies » avide de sexe et à la violence sans précédent. La réalisation dépasse largement mes attentes, les effets visuels et makeup sont géniaux, le casting est très bien choisi et les mutilations sont extrêmes.
Les scènes de meurtres sont toutes plus magistrales les unes que les autres. La première annonce la couleur, une mamie aux effets visuels horrible s’empare d’une friteuse et casse la gueule à un jeune mec qui a rien demandé.. On en veut encore. La scène de la tram du métro (non s’en rappeler Dernier train pour Busan) et sans doute la scène la plus haletante et la plus réussie du métrage. The sadness saura donc satisfaire les amoureux du genre gore et n’est pas à regarder par n’importe quel individu.
Nous suivons ici un couple séparé dès le début du film. Le conjoint, Jim, en pleine ville, essaie de s’en sortir face au chaos qui se déroule devant lui (il va quand même y laisser des doigts) et sa femme, Kat, qui passe un bon moment à tenter de se démerder dans le métro. Cette dernière va tenter tout le long du film à survivre à un gros pervers rencontré dans la tram et qui va lui en faire baver à foison.
En ce qui concerne les contaminés, je trouve qu’ils ont un réel plus dans ce film. Nous connaissons les « infectés » lents, dépourvus de capacité intellectuelle et mous, ici ce sont des personnes rapides, avides de sexe, violent et possédant toute leur tête. Le Zombie 2.0 du futur quoi. Les scènes de viols sont tout de même assez dégueulasses et difficile à regarder pour ma part.
Les dernières minutes avec le virologue sont intéressantes et intelligentes. Un docteur essayant de trouver des anticorps en injectant le virus (Testé sur des bébés) pour trouver une sortie a ce carnage est la bienvenue et termine bien ce The sadness.
The sadness marque donc les esprits pour sa nouveauté et surtout, son côté gore et bourrin qui sont présents du début à la fin de ce métrage. Il est conseillé uniquement à un public averti.