The Secret par Strangeman57
*Avertissement: Afin de dévoiler quelques uns des nombreux rebondissements, cette critique est basée sur tout le film*
Qui tue vraiment les enfants? Voilà la question que je me suis posé à la fin du film.
- Est-ce Jessica Biel? Non. Comme le dit une des répliques du film, elle a le regard d'un ange, on lui donnerait le bon Dieu sans confessions (j'ai jamais compris cette expression). Elle porte tout le film sur ses épaules avec justesse et élégance, et seul ce genre de cinéma Français, qui filme les acteurs d'une façon plus intimiste (contrairement au gros "Total Recall" qui, sans âme, filme ses acteurs comme des marionnettes), pouvait me la rendre supportable, d'ailleurs, c'est décidé, je vais cliquer sur "J'aime" sur sa page Facebook. Non, non, ne me retenez pas!
- Est-ce le village? Mmh... peut-être. Le film est si bien construit dans sa narration, son rythme et ses retournements que l'on en avait oublié au bout d'une heure dans quel enfer les gosses vivaient au départ. Ce village typique de films d'horreurs, induisait dès le départ en horreur sur le genre du film... même moi je viens de me tromper! Et on y trouve une magnifique critique des conditions dans laquelle vit certains enfants, et ce, pas que dans c't'endroit de bouseux (et je peux témoigner, j'ai connu deux divorces).
- Est-ce la société en général? Et voilà la conclusion sur laquelle je suis arrivé. Car ce monde meilleur que l'on veut proposer aux gosses, c'est-à-dire le notre, n'est-il point pire sur tout les points? La scène où la jeune fille se met du lipstick nnous la montre légèrement plus heureuse mais complètement lobotomisé. Sa nouvelle mère veut lui apprendre à avoir la classe pour s'intégrer et le savoir pour réussir. Réussir et s'intégrer à quoi? À ce système capitaliste qui nous offre encore plus de divorces que chez les bouseux! Alors excusez moi de m'emporter mais les coupables dans ce p*****de film, c'est tout le monde! On ne peut plus juste plus élever d'enfant dans ce p***** de monde et ces en***** de *********** ne nous ************ pas dans le *******! Nous tuons leur âme! Merci de votre lecture, au revoir.