Complètement bluffée par ce film, par son excellent scénario qui balade le spectateur crédule, en jouant sur les codes du film d’angoisse, d’horreur et d’Amérique profonde. Difficile de ne pas en dire trop, car les retournements sont la matière même du scénario.
Cold Rock est devenue une ville quasi abandonnée depuis que la mine a fermé. Les derniers habitants y vivent dans une grande misère sociale. Aussi, quand une jeune fille d’à peine dix-huit ans doit accoucher dans l’urgence, c’est dans une clinique de fortune qu’on l’emmène. Là, c’est Julia (Jessica Biel) qui officie, seule infirmière sans matériel ni médicaments. Grâce à elle, Cold Rock compte un bébé de plus.
Mais est-ce une bonne chose ? A Cold Rock les enfants disparaissent, beaucoup plus nombreux que partout ailleurs. Ils sont là puis tout à coup, ils n’y sont plus. On dit que c’est le Tall Man qui les enlève, certains prétendent même l’avoir vu. Le shérif (William B. Davis, « l’homme à la cigarette ») enquête mollement.
Après le boulot, Julia passe au diner local : on s’inquiète de la disparition des enfants, on échafaude des théories, mais surtout on voudrait tenir le coupable et lui régler son compte. Julia rentre chez elle et retrouve son fils David sur lequel Christine veille pendant la journée. Le mari de Julia a disparu mais elle-même est très proche de son fils, elle joue avec lui, le dorlote.
Et arrive ce qu’on croit qu’il va arriver : dans la nuit, Julia entend un bruit. Elle se lève, trouve Christine ligotée : David a été enlevé. Julia va courir, poursuivre le fourgon dans lequel son fils vient d’être emporté, elle va lutter contre l’homme, se battre contre un chien, être enfermée, se libérer et se battre encore.
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