Après un début assez calme, le film décolle avec une belle scène caméra au point. L'endroit est glauque, perdu en plein désert, l'action se passe (bien évidemment) de nuit et nous fait doucement ressentir la tension palpable tant attendue. Et Bim, tout part en vrille et notre personnage principal se retrouve complètement amorphe dans ce qui semble être une zone de confinement militaire. Commence alors l'intrigue du film: où sommes-nous, pourquoi comment, est-ce seulement la vérité?
Malgré quelques scènes assez longues et peu de rebondissements, on s'accroche fermement à toutes ses questions pour lesquelles il nous taraude chaudement d'avoir des réponses. Malheureusement, le fond qu'on croyait solide et bien ramifié commence à se transformer peu à peu en une fine fumée blanche. Se crée alors le sentiment que le concept est trop "fragile", pas suffisamment réfléchi et qu'il manque de détails.
Cela se ressent jusque dans la fin du film, qui soit disant ouverte, nous laisse plutôt comme des poireaux plantés sans réponses quant à l'ensemble de l'intrigue ainsi qu'à certaines scènes (passage de la vache).
J'aime cependant à nuancer ma critique avec les points forts qui valent au film d'être regarder:
- l'ambiance et l'univers (les employés du centre paraissant n'avoir aucune notion humaine, comme des robots)
- l’esthétisme notamment concernant des scènes d'actions et les "mutations" des personnages
- la mise en scène (dialogue, blanc, gros plans et plans larges)
- l'acteur principal: Brenton Thwaites (découverte pour ma part qui fut une agréable surprise)
Si je devais donner une mention à The Signal ce serait donc la suivante: " A touché le fond, mais aurait dû creuser encore"