Voilà, bon.
Le film "d'auteur", tout un concept, que personne n'est obligé de maîtriser.
Comme vous le voyez, je ne sais pas du tout comment introduire cette critique, donc on va dire que c'est fait, voilà.
Alors déjà, au jour d'aujourd'hui où j'écris ma critique, ce n'est pas une maladie du cerveau dont souffre le personnage principal, mais de brûlures graves, m'enfin, nous n'allons pas chipoter, je revendique le droit à la différence, à la liberté d'expression et à la révolte, aucun problème donc.
Et, franchement, nous ne pouvons pas décemment sanctionner un type qui essaie de raconter une histoire, d'aucuns diront qu'écrire même un film comme Strike Commando est un travail d'auteur, et ils auront bien raison.
Découverte: En réalité, ce film est l'adaptation de la série du même nom, par le même auteur.
Et je pense comprendre le raté du projet: On n'écrit pas de la même manière un film qu'une série. Et quand la réalisation est confiée à un, il faut bien le dire, tâcheron, le résultat ne peut, du coup, qu'être catastrophique.
En fait, ce film est pétri de bonnes intentions, mais ça en fait trop (Sauf pour Kenshin qui a, de son oeil mutant de l'aigle et de la chouette, repéré "ze" image et FRCK ronflant du sommeil du juste) avec ces intermèdes chantés pourraves et confit de clichés (le psychiatre, entres autres multiples clichés) et de métaphores ratées.
Au final, ce film se veut une plongée dans l'esprit d'un malade désespéré, qui guérira mais de la plus attendue et piteuse des façons.
Bien sûr que le postulat de départ, son développement et sa résolution peuvent être simples voire simplistes, mais derrière, il faut que ce soit solide, propre, que ça "coule" sans accroc. C'est loin, et très loin même d'être le cas, et, malheureusement, il est désespérant de devoir subir ce film trop long trop longtemps alors que justement, il est de bon ton de prendre son temps lorsque l'on raconte ce genre d'histoires.