The Substance en trois mots

The Substance en trois mots :

Conte

Maternel

Réchauffé

Ce film aurait pu explorer des thèmes puissants : la beauté qui se fane, la vie par procuration à travers les enfants, la jalousie mère-fille, ou encore les injonctions imposées aux femmes, comme "sois belle et souris".

Pourtant, bien qu'il aborde ces sujets, il les survole et ne parvient jamais à les approfondir.

L’issue du film devient rapidement évidente, et l’ennui s’installe. La mise en scène, bien que visuellement soignée, tombe dans une sorte de tape-à-l'œil. La photo est léchée, les corps sont omniprésents, mais ce body horror aux allures sexy ne parvient pas à choquer ni à émouvoir. L’esthétique de l’horreur "glamour" s’apparente davantage à une démonstration de style qu’à une véritable exploration émotionnelle ou philosophique.

Quant à la réalisation, Coralie Fargeat semble piocher un peu chez Cronenberg, Carpenter, Kubrick, De Palma ou Lynch, mais sans jamais réussir à transmettre l’aura unique de ces maîtres du genre. Le film manque de profondeur et de la singularité nécessaire pour marquer durablement.

J’aurais adoré adorer ce film…