Elle en pire
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le 10 oct. 2024
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C'est dur, de critiquer un nanar, car c'est paraît-il un genre en soi. Soit.
Alors qu'on ne nous fasse pas le coup de la "fable", du "conte" : quand ça marche pas, ça marche. Ca fonctionne sur la première partie même si comme le dirait J.M. Lalanne : "C'est programmatique !". LOL. Ben oui. Dès la première scène, on aura compris le déroulé du film - même si le grotesque de la scène finale est poussée à son paroxysme (pour ceux qui auront eu, et la patience, et les tympans pas déchirés). Certains films sont avares en surprise et ça n'est pas un mal en soi. Il devrait donc rester l'interprétation et/ou la mise en scène car un prix du scénario original (re LOL) - pour un jury aviné et inculte qui n'aurait jamais lu ni Oscar Wilde, ni Blazac visiblement - ça devrait se mériter. Donc pas de surprise donc, sur un scénario connu à 80%. Soit. La forme ? Baz Luhrmann qui aurait couché avec Daren Aronosfsky. Mais un Baz sourd comme un pot et fan d'ASMR. On ne créée pas du bizarre en filmant bizarre. Surtout quand le bizarre en question a été pompé à d'autres plus talentueux. Pas d'explication non plus sur l'origine du traitement (qui ? pourquoi elle ?), et l'aspect financier. C'est un parti pris, OK. Rien non plus vraiment élaboré sur la relation aux hommes qui ne sont que des caricatures présents furtivement. Triste de revoir Demi Moore dans ça, qui tirait plutôt bien son épingle d'un jeu bruyant et putassier au début jusqu'au naufrage final que je préfère ne pas révéler. Le traitement histrionique du personnage de Dennis 'Trumpy' Quaid, on comprend pas pourquoi, car rien n'est drôle autour. Et ça défosse un fond attendu sur la célébrité et l'âge, ce que suggère le thème global et le premier quart du film. Certainement la contrepartie de 'J'ai beaucoup d'argent alors je montre'. Ben non. la suggestion est la mère des terreurs. Please tell, don't show. Et si la fraction Demi est assez frontal et sans faux-semblants avec des plans nus de l'interprète à son âge réel (et qui est sublime), on en dénombre 864 plans sur le popotin de Margaret Quailey (qui dans son entier est plutôt bien compte tenu de ce qu'on lui demande de faire) en Lycra violet. Ce qui n'apporte rien, contredit le propos et rend le tout assez vulgaire. Vulgaire et prétentieux pendant 2h20, c'est long, ça me rappelle un ex. Le seul popotin drôle et inattendu, c'est celui de Hugo Diego Garcia. Merci à lui.
Créée
le 10 nov. 2024
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