The Substance par Baron Samedi

The substance : Elisabeth Sparkle anime une émission de fitness. Mais elle a 50 ans, et ses producteurs n'en veulent plus. Désespérée, Elisabeth se voit proposé une substance pour créer un double d'elle-même, dans une meilleure version. Mais il y a des règles à respecter scrupuleusement.

Je n'avais déjà pas aimé Revenge de Coralie Fargeat. Je peux pas dire que celui-ci m'ait emballé beaucoup plus, m'enfin je l'ai trouvé peut être un poil au dessus. Quoi que...

Clairement inspiré de Cronenberg, Lynch, De Palma, Coralie Fargeat en oublierait presque de faire son propre cinéma.

Si le message est clair dès le départ, avec l'incroyablement repoussant Dennis Quaid, il est bien trop lourdement martelé pendant 2h20. Le culte de la beauté et de la jeunesse désiré par des vieux mâles blancs et probablement hétéro est autant à gerber que les effusion de body-horror affichés durant tout le film.

Susanne a donc en horreur les valeurs de ses producteurs, mais replonge la tête la première dans la machine dès lors qu'elle retrouve un corps parfait. Pour une seule motivation : le retour de la gloire passée.

Et l'amour propre de Susanne : inexistant visiblement.

Et l'incohérence du film emporte le tout : chacune vivant sa vie, ignorant visiblement tout de ce que fait l'autre lors de la semaine alternative, alors qu'elles doivent être une seule et même personne.

Et puis le final complètement incompréhensible et interminable, filmé comme un clip, avec des litres et des litres de sang qui se répandent. Et la toute dernière scène, qui n'a absolument aucun sens.

Trop long, trop tordu, totalement contre productif, et in-ter-mi-nable. C'est non.