Elle en pire
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"The Substance" n'est pas un simple film, c'est, pour moi, une expérience sensorielle extraordinaire à vivre absolument au cinéma.
Une bande originale immersive
Commençons par la bande originale signée Raffertie : intense, immersive, entraînante, et oppressante, elle donne une autre dimension au film. La musique enveloppe le spectateur, l’enfermant littéralement dans l’univers du film, et amplifie l’immersion de manière spectaculaire (+1000 pour l'expérience sensorielle).
Une mise en scène audacieuse et saisissante
Coralie Fargeat livre une mise en scène unique, caractérisée par des choix artistiques marquants :
Plans serrés : Ils capturent l’intensité des émotions des personnages et accentuent le dégoût dans certaines scènes.
Plans lents et longs : Les travellings et plans-séquences prolongés suivent les personnages dans leur environnement, renforçant une sensation d'immersion et d'inévitabilité.
Plans subjectifs : Une utilisation fréquente du point de vue subjectif (notamment dans la scène de la douche) ajoute une dimension de voyeurisme troublante. Ces choix accentuent les moments de détresse psychologique des personnages.
Montage frénétique : Certaines scènes sont montées de façon ultra-rapide, ajoutant une intensité presque suffocante au récit.
Un casting au sommet
Fargeat imprime sa "patte" singulière à ce film, portée par des performances remarquables. Demi Moore et Margaret Qualley excellent dans leurs rôles, donnant vie à des personnages complexes et captivants.
Une expérience totale, mais pas pour les âmes sensibles
Le climax, à couper le souffle, transmet un message percutant et efficace, tout en offrant une montée en puissance jouissive. Attention toutefois : ce film n’est pas pour les âmes sensibles. Avec 21 000 litres de sang (oui, vraiment !), "The Substance" frappe fort.
C'est un film et une expérience complète qui combine intensité, style, et réflexion, laissant une empreinte durable. Un voyage à ne pas manquer pour les amateurs de cinéma audacieux ! 🎥✨
Créée
le 18 nov. 2024
Modifiée
le 18 nov. 2024
Critique lue 3 fois
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