Elle en pire
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Sentiment immédiat à la fin du film : une sensation de « déjà vu » mais je suis incapable de poser une seule référence au moment du visionnage. Par la suite j’ai lu les critiques et beaucoup indiquent en effet que le film n'est que référence, mais d’un genre que je ne connais pas du tout, celui de l'épouvante.
Pour ma part j’ai pu en effet déduire après coup la similitude de Demi Moore après utilisation de la substance avec la vieille de requiem for a dream ou bien la musique de 2001 odyssée de l’espace au moment oú le monstre va parler au micro. Mais la référence n’est absolument pas subtile.
Tout pourtant me paraissait déjà connu, la musique stridente avec des mots en plein écran, la police utilisée pour ces lettres ou mots, peinturer toute la salle et les gens de sangs, les gros plans dérangeants sur des piqûres ou mutilation, des gros plans sur des seins ou fesses aux allures de call on me, le sujet de la femme vieillissante qui veut rajeunir et le producteur blanc dégueulasse, la scène de la perte de dents et d’oreilles.
On peut lancer un jeu de piste et tenter de retrouver toutes ces références. Je pense que cela peut être passionnant, mais surtout cela fait repenser au film même quelques heures/jours après.
Enfin, à plusieurs moments j’ai exprimé oralement, « mais n’importe quoi » … Du coup je me demande quel était l’objectif de la réalisatrice, qu’à t elle pitché a ses réalisateurs et à Demi Moore pour pouvoir faire ce film ?
Globalement, c’est 2h30 de petit ennui mais esthétiquement le film marque l’esprit et donne envie d’y repenser et d’en reparler par la suite. Par conséquent, cette œuvre fait tout de même un peu son travail. A débattre !
Créée
le 21 nov. 2024
Critique lue 8 fois
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