Elle en pire
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« À 50 ans ça s’arrête » c’est le verdict impitoyable asséné par le producteur américain (Dennis Quaid, impayable en costumes de cauchemars psychédéliques) à sa star sur le déclin (Demi Moore, culottée, si l’on peut dire) avant de se mettre en quête d’une remplaçante pour son show télévisé d’aérobic. Démoralisée, la femme blessée tente le tout pour le tout en s’injectant quotidiennement une « substance » qui lui permettra de devenir « la meilleure version d’elle-même » (l’incandescente Margaret Qualley) une semaine sur deux. Cet équilibre doit être absolument respecté. Et ça fonctionne. Mais une semaine, c’est court quand on est au top, et long quand on attend son tour…
Le choix de Demi Moore (62 ans, qui en paraît 20 de moins grâce à la chirurgie esthétique) et Margaret Qualley (LA star montante à Hollywood) est tout sauf innocent.
Porté par ses deux interprètes, ce film commence comme « Docteur Jerry et Mr Love » continue comme « Le Portrait de Gorian Gray » pour finir pire que « Phantom of Paradise ».
En période post #MeeToo, il dissèque la cruauté du regard masculin sur les femmes et porte un jugement impitoyable sur les victimes consentantes de cette aliénation.
Âmes sensibles s’abstenir.
Créée
le 25 nov. 2024
Modifiée
le 25 nov. 2024
Critique lue 5 fois
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