Après un début qui se tient malgré l'aspect "toc" des pantins le film s'enlise car il a tout bonnement dit tout ce qu'il avait à dire. Fort logiquement la seconde partie est au sens propre noyé dans une bouillie informe. Rideau.

Mais que l'on est loin de la finesse du film de Sorentino, "Youth", de sa réflexion poétique sur l'image, sur le désir, sur la mémoire...

Ici rien de tout ça, un propos réduit à sa plus simple expression visuelle; et c'est certainement pour cela qu'on a essayé de le vendre comme "féministe" ce qu'il n'est absolument pas, car le film oublie une donnée fondamentale dans l'analyse des personnages: le libre arbitre.


En clair, on ne fait que ce que l'on a envie de faire, tout le reste est de la littérature.

jobijobax
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le 4 déc. 2024

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jobijobax

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