L'idée est bonne.


Mais on s'emmerde un peu. Parce que ces rencontres sont un peu aléatoires, décousues. En soi, on peut trouver du bon dans chaque partie, mais globalement ça manquait d'enjeux, de conflits. Et certains personnages attachants sont vite expédiés. Tandis que l'héroïne, au-delà de son comportement très adolescent, n'a pas grand chose à offrir. Et puis globalement, cette critique de l'Amérique reste un peu facile et manque sans doute de folie, même lorsque tout le monde s'entretue.


La mise en scène est intéressante mais ne colle pas tellement avec le scénario ; je n'ai pas compris l'intérêt de cette pellicule, de ces cadrages, de ce montage qui rappellent les années 60, le tout dans un ton plus proche du ciné indie des années 90 avec ses silences mais un délire lissé comme on en a à notre époque. L'actrice est sacrément mignonne, c'est déjà ça. Et en soi les images sont belles.


Bref, pas terrible.

Fatpooper
5
Écrit par

Créée

le 16 août 2024

Critique lue 26 fois

3 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 26 fois

3

D'autres avis sur The Sweet East

The Sweet East
Sergent_Pepper
7

Delighted gates of America

Longtemps chef opérateur de la crème du cinéma indépendant américain (Alex Ross Perry, les frères Safdie), Sean Price Williams livre avec The Sweet East son premier long métrage, dans lequel on...

le 14 mars 2024

27 j'aime

1

The Sweet East
Plume231
7

Lillian au pays des dégénérés !

Bon, il faut que je sorte cela tout de suite... Ouah, ouah, ouah, ouah, ouah... Je ne connaissais pas Talia Ryder jusqu'ici, mais, maintenant, je crois que je suis amoureux. C'est un régal pour les...

le 13 mars 2024

24 j'aime

6

The Sweet East
Cinephile-doux
6

Derrière le miroir

Dans The Sweet East, la jeune Lilian traverse un miroir mais ce n'est pas l'Amérique des merveilles qu'elle va découvrir, l'ingénue, mais un pays désuni et souvent extrême, dans ses différents modes...

le 6 oct. 2023

11 j'aime

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

120 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

107 j'aime

55