Cousin spirituel de Taipei Story, The Terrorizers dispose d'une narration complexe à laquelle Edward Yang s'autorise des rencontres physiques et spirituelles entre ses différents personnages. Même s'il puisse sembler que certaines intrigues ne soient pas complètement abouties à la fin du long-métrage, l'ensemble reste cohérent comme juste dans sa manière de décrire les troubles de cette jeunesse.
Comme pour d'autres films de la Nouvelle Vague taïwanaise, il y a un beau mélange de genres, entre le drame et le polar, couvert par une mise en scène implacable et glaciale. A souligner les choix musicaux, très pertinents, rappelant cette culture à la fois occidentalisée, et tentant tant bien que mal de conserver son héritage.