The Thing reprend les codes du cinéma d’horreur classique en y ajoutant un twist délicieux : et si la menace pouvait être présente en chacun de nous.
Le jeu du chat et de la souris fonctionne ici tout autant que dans Alien de Ridley Scott, car la menace est presque invisible, mouvante, intangible. Le génie du concept tient dans le fait que la chose peut être en de multiples endroits et que le paraître n’est jamais à prendre pour argent comptant. La fin ambiguë ne fait que renforcer se sentiment d’inconnu terrifiant.
John Carpenter est le maître du suspense et il tisse ici une toile surprenante et proprement jouissive. Un véritable tour de force.