La version officielle
Un chien dans un décor glacé
Par un hélico pourchassé,
... Premier contact
Et du film le premier impact.
Dans une scène choc et inspirée
La Chose est déjà présentée
Changeant d'aspect,
Que même le feu ne peut tuer ;
Tension installée, dans un huis-clos meurtrier.
Je m'en irai mourir dans le paradis blanc
Là où la Chose se cache et fait couler le sang,
Eclaboussant l'écran
D'éclats d'horreur fulgurants.
Je veux souvent revenir dans ce paradis blanc,
Savourer son suspens, ces comportements troublants,
Constamment en haleine,
Et le groupe se divisant
Dans la paranoïa, s'opposant.
Carpenter maîtrise tant son sujet
Qu'on prend délice à être plongé
En tel projet.
Qui soupçonner d'être infecté...
L'atmosphère est suffocante et confinée
Et la musique d'Ennio dont les claviers
Ont résonné
Dans les couloirs d'une station isolée,
Abritant une chair torturée qui ne peut que se propager
Je ne peux que frémir dans ce paradis blanc
Dont les effets sont sidérants, même après plus de trente ans.
Un monstre terrifiant
Qui a frappé l'inconscient.
Je m'en irai mourir dans ce paradis blanc
Le lance-flamme à la main, jusqu'au dernier instant
Dans un climax haletant,
Aux côtés d'un MacReady survivant
Pour combien de temps ?
Un sommet d'horreur pure et tétanisant
Maîtrisé et imposant.
Une oeuvre inscrite au firmament
Pour encore longtemps...
Behind_the_Mask, qui commence à avoir froid dans le dos.