Un prof de lycée chez les aliens
Quand t’es prof de biologie et qu’on te fout un M16 dans les mains, ça donne Dan Forester, le genre de type qui règle le paradoxe temporel entre deux réunions parents-profs. Envoyé dans le futur pour buter des aliens qui ont la dalle, Chris Pratt sort le grand jeu. Sauf que là, on n’est pas dans Jurassic World, les monstres ici courent vite, sautent haut et mangent les figurants comme des chips. Résultat : une première partie ultra immersive où l'action te prend par les tripes et les effets spéciaux te collent au siège.
Des aliens bien vénères
Le film nous cache les monstres un bon moment, et quand ils débarquent, t'as l’impression de voir des cousins sous acide des Xénomorphes d’Alien. Ces bestioles, les White Spikes, ne viennent pas pour négocier la paix : ils arrachent, ils déchirent, et franchement, ils font peur. Niveau créatures, on est loin des CGI torchés sur Paint. Ici, c’est propre, c’est léché, ça fait le taf.
Un scénario avec un peu de jugeote
Oui, c’est un blockbuster, mais pas un truc qui te prend pour un débile. Le scénario essaie, je dis bien essaie, de répondre à tes questions avant que tu ne les poses. Pourquoi pas envoyer des robots dans le futur ? Parce que c’est plus stylé de voir des humains crever, voilà. Bon, on n’est pas sur du Nolan, mais au moins, ça se tient et ça t’embarque.
Chris Pratt en mode action-hero
Chris Pratt, c’est le genre de gars qui peut tout faire : ranger des raptors, chasser des aliens, ou jouer à la Play avec ses gosses. Ici, il donne tout. Entre ses bastons contre des créatures qui ne prennent pas de pause et ses retrouvailles familiales dignes d’un Fast & Furious à la sauce SF, il porte le film sur ses épaules. Mention spéciale à J.K. Simmons en vieux badass qui vole la vedette à chaque apparition.
Ça tire à tout va, mais ça traîne parfois
Les scènes d’action, c’est du lourd. T’as des explosions, des bastons, et des fusillades qui feraient passer Black Hawk Down pour un goûter d’anniversaire. Mais le film aurait gagné à perdre 20 minutes pour éviter de faire des détours inutiles. À force de trop en vouloir, The Tomorrow War flirte avec la saturation.
Conclusion : Une guerre futuriste qui défonce (presque)
The Tomorrow War, c’est pas de la grande science-fiction, mais ça te donne ton shoot d’adrénaline pour la soirée. Des aliens stylés, des scènes d’action bien foutues et Chris Pratt qui sauve le monde : que demander de plus ? Bon, peut-être un peu moins de blabla, mais pour un film Amazon Prime, c’est déjà un sacré spectacle.
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