Comme vous le savez peut-être, moi les enfants méchants : qu’ils soient possédés, foncièrement diaboliques ou encore manipulés par une tierce personne, …J’adore ça !
Il s’agit de l’un de mes sous genre de l’horreur favori, mon petit plaisir coupable en quelque sorte. Autant vous dire que j’en ai la chair de poule rien que d’être face à mon écran devant un enfant au regard empli de cruauté. Comme si soudain, l’innocence infantile n’avait plus d’emprise contrairement au MAL.
Alors, quand j’ai ouïe dire qu’une nouvelle adaptation du récit d’Henry James allait voir le jour, j’étais comme une puce en boite, JOIE, JOIE, JOIE !
Le tour d’écrou, une nouvelle aux multiples facettes.
Parce que bien avant de devenir un terrain fertile en terme d’adaptations cinématographiques et plus largement dans la production artistique en général, Le tour d’écrou c’est une nouvelle d'Henry James parue en 1898.
A travers Le tour d’écrou, Henry James crée un narrateur, Douglas qui nous conte les « faits réels » retranscrits dans le manuscrit d’une gouvernante morte depuis plusieurs années. Il y évoque les événements vécus par cette gouvernante alors qu’elle part dans un lieu reculé afin de d’éduquer deux enfants. Malheureusement, les têtes d’anges dont elle a la charge ne semblent pas aussi douces et dociles que sur le papier. Le tout entremêlé d’ événements étranges qui pousseront la gouvernante, comme le spectateur à questionner la véracité de cette réalité. Ainsi, Henry James articulera un cauchemar oscillant entre le surnaturel et le rationnel sans jamais savoir vraiment quoi/qui croire. Et si sa nouvelle est cruellement soporifique (il s’agit bien sûr seulement de mon avis personnel), elle n’en est pas moins un bel exercice de style gardant le mystère de ce tour d’écrou ouvert même jusqu’à la toute fin. C’est cette œuvre complexe encore au cœur des questionnements des chercheurs qui inspirera tant d’œuvres.
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