Un ouvrier du bâtiment du New Jersey, tout ce qu'il y a de plus ordinaire, revoit son ex-petite amie du lycée, dont il apprend qu'elle travaille pour une agence gouvernementale nommée L'union, mais qu'elle lui demande d'intégrer l'équipe pour une mission dangereuse. Car sa nature de type lambda pourrait les aider.
Difficile de parler de The Union sans se répéter concernant les films Netflix, à savoir l'absence de prise de risques, le fait qu'il en se différencie pas d'une production d'action en salles, qu'il n'y a pas une seule goutte de sang, et surtout que tout semble terriblement stéréotypé. J'espère au moins que Marky Mark (qui est coproducteur) a été grassement payé ; au moins, c'est un bon ami, car il laisse le travail de réalisateur à Julian Farino, un collaborateur régulier sur Entourage, qui livre sans doute le film d'action le plus aseptisé qu'on puisse imaginer.
Pensez donc ; prendre un mec comme J.K. Simons, et en faire le moins possible, ou Mike Colter, qui incarne le méchant, qui ne parait pas menaçant, c'est honteux de jemenfoutise à ce niveau-là.
En fait, la seule surprise est dans le personnage de l'espionne jouée par Halle Berry, dans une forme éblouissante, et dont la superbe coupe de cheveux (moitié rasée, et une longue mèche blanche de l'autre côté) lui donnent un look terrible. Il y a aussi le plaisir, pour moi, de voir une partie du film qui se passe à Londres, ville que j'adore. Enfin, le générique de fin reste assez sympa, mais rien qui me fait dire qu'on a raté un chef d'oeuvre du cinéma, plutôt quelque chose de déjà-vu mille fois et planplan.