Des « Bikers » contre des « Teddy Boys » (qui mettent tout de même environ 1h à débarquer), dans un film d'horreur/SF possédant une jacket sympa et intrigante ainsi qu'un synopsis qui avait l'air de faire sortir un peu le film du lot. Ca avait l'air cool quoi... Et bien non... c'est franchement pas cool... Même s' ils peuvent paraître légèrement tirés par les cheveux et complètements perchés, ce ne sont pas l'histoire et le concept qui sont à blâmer. Après tout on a déjà vu plus idiot et formaté, le film faisant preuve d'une certaine originalité sur le fond, du moins sur l'idée originale. Non, c'est la forme qui est pitoyable. « The violent kind » a véritablement été réalisé avec les pieds. Et qu'on ne dise pas que c'est une question de budget car des éléments comme l'intensité angoissante des scènes, la direction des acteurs, l'esquive astucieuse des clichés et l'écriture de bons dialogues ne nécessitent tout de même pas la fortune à Rothschild. Ne pas bâcler la conclusion de son œuvre non plus d'ailleurs... la fin est copieusement ratée et à défaut de laisser notre imaginaire méditer sur 1 ou 2 éléments de SF, ufologie, ésotérisme ou on ne sait trop quoi d'ailleurs (c'est aussi un beau fourre-tout), on en revient à s'interroger fondamentalement sur l'intérêt du film tout entier. A oublier, ce qui dans ce cas ne devrait pas être trop difficile.