Méga-succès du cinéma chinois en 2019, The Wandering Earth est une des premières tentatives de science-fiction orientale, avec l'appui de Weta pour les effets spéciaux.
Dans un futur proche, alors que le Soleil va mourir, un gouvernement mondial va se créer afin de créer des dizaines de milliers de propulseurs qui permettront d'envoyer la planète dans un autre système solaire, dit Alpha Centauri, forçant l'humanité à vivre dans ces propulseurs et à quitter la surface. Mais plusieurs de ces lanceurs vont tomber en panne et menacer de faire s'écraser la Terre sur Jupiter.
Ce qui est amusant en voyant ce film, c'est de compter les tas de références qui ont peut-être (ou non) inspiré le film ; Armaggedon bien entendu, Sunshine, Gravity, Le jour d'après, Le transpecerneige... Et à ma grande surprise, où je suis très critique sur le cinéma chinois actuel, c'est relativement distrayant. Ne serait-ce que par le ton parfois irrévérencieux vis-à-vis de la Chine elle-même (avec la destruction de Pékin et Shangai), la totale absence d'américains composant le gouvernement mondial (alors qu'il y a des russes, des anglais ou des français), et au fond, les références à l'empire du milieu sont assez discrètes, sans lourds messages envers le parti.
Non, c'est un film de science-fiction assez spectaculaire, dont les effets spéciaux sont très réussis, Weta oblige, sans incrustations dégueulasses, et ô miracle, les acteurs n'en font pas des caisses, excepté le blond peroxydé qui cristallise ce cabotinage qui me gêne parfois dans le cinéma chinois.
On retrouve en rôle principal Jacky Wu, qui était déjà dans Wolf Warrior II.
C'est peut-être par moments un peu confus, du fait des termes scientifiques, mais la surprise est là ; l'ambition est sur l'écran, et espérons que ce premier (?) essai en matière de science-fiction chinois ne soit pas sans lendemain.