Une déséquilibrée est enfermée dans un étrange asile. Elle tente d’en apprendre plus avec les autres patientes, des jeunes filles comme elle.
Quelle triste fin de carrière ! John Carpenter nous avait régalé avec des classiques de l’épouvante dans les années 80, souvent en avance d’une décennie (notamment the Thing). Mais, malheureusement, le réalisateur est resté dans cette époque et n’a pas su évoluer. Ghosts of Mars avait cruellement déçu par son aspect brouillon et conventionnel. The ward est pire. Ici, on a droit à un huis clos qui tourne au slasher avec des jeunes filles sorties tout droit des navets du genre. C’est long, conventionnel et saturé de jump scares (ça devrait être interdit tellement c’est gonflant !). Le pire, c’est que l’idée de base (dévoilée à la fin) est plutôt bonne. Mais elle est sous-exploitée, remplacée par d’interminables scènes de terreur de gamines et de meurtres dégueu. Même la chute est malheureuse. Quel dommage !