Pas la peine de tenter de résumer, c'est juste l'histoire d'un jeune type qui n'en a rien à foutre et qui vit son existence de rebelle amoral, volant, violant et humiliant sur son passage. Filmé caméra à l'épaule sur un tempo jazz survitaminé et sous un soleil de plomb, on a l'impression d'assister au premier film punk de l'histoire du cinéma (les films d'Oshima sur la jeunesse japonaise, tournés à la même époque, semblent bien soft à côté). Le plus étonnant est que tout ça tient la route, on ne sait trop par quel miracle, et s'achève par un énorme éclat de rire nihiliste. No fucking future !