Dès les premières minutes, « The Weekend Away » pose son identité de téléfilm à la mise en scène totalement anecdotique (voire faible), si ce n’est que l’intrigue se déroule sur la côte croate. Mais à mesure que les péripéties se dévoilent, il faut se rendre à l’évidence : c’est bien un beau navet que la plateforme Netflix nous a proposé.
Le scénario se la joue thriller imprévisible, mais ne fait en réalité qu’enchaîner les rebondissements et les caricatures de plus en plus improbables. Et à l’instar d’un « Taken » qui cherchait à dégoûter les Américains d’aller en Europe, « The Weekend Away » dresse un portrait peu flatteur de la Croatie… Des autochtones peu enclins à aider les touristes, des policiers aussi stupides qu’agressifs, un propriétaire d’Air BnB louche, et des gigolos escrocs ! Notre héroïne ne pourra compter que sur un affable chauffeur de taxi, réfugié syrien qui a la capacité de se téléporter au gré des caprices de l’intrigue.
Le pompon étant la bêtise incroyable dont font preuve TOUS les personnages, qui contribue largement à rendre très artificielle et très peu cohérente cette histoire de disparition. Allez, soyons gentils, si Christina Wolfe en fait des caisses en copine dévergondée, Leighton Meester donne le change en touriste dépassée par les événements.