Merci, merci, merci ! Enfin Aronofsky revient à ses premières amour et la force, la puissance émotionnelle d'un Pi ou d'un Requiem. La poésie d'un The fountain et toujours ce choix impeccable dans la distribution.
Que dire de la performance de Brendan ! Assurément l'une des plus fortes qu'il m'ait été donné de voir à l'écran. Il ne suffit pas d'être obèse, il y a toute une palette magnifique dans la performance
de Brendan qui claque tout le monde cette année et l'emporte haut la main à mon humble avis.
J'espère qu'ils ne vont pas encore nous pondre un second Zeller...Bref, nous verrons bien.
Le quintet magique ! Personne n'est en dessous, chacun apporte sa pierre à l'édifice.
Obésité, solitude, angoisse de la mort, paternité, couple, homosexualité, religion...Ou comment traiter autant de thématiques en mode huis clos. Je pensais que j'allais m'endormir, que nenni.
Tendu de bout en bout et my god quel final. Bref. Une claque. Enfin.
Alors Navré pour les Fabelmans, Tar et autre Babylone, ici, il n'y a rien à redire, c'est un quasi chef d'oeuvre. En tout cas ça l'est pour moi. Beaucoup chialé et franchement c'est pas trop mon kif de me déverser comme ça, mais force est de constater que la puissance émotionnelle dégagée par le quintet m'a profondément secoué et bouleversé. Peu de distance tellement Aronofsky avec finesse cette fois, et discrétion, glisse sans se faire voir dans une mise en scène sans fioriture.
Encore un magnifique accompagnement musical aussi.
Bravo !