Bouleversant oui, mais pas pour les bonnes raisons tant le film me bouleverse de ce qu'est devenu Darren Aronofsky qui m'a fait vibré avec ses films dans le passé.
Nous parlons ici d'une adaptation de pièce de théâtre qui aurait mieux fait d'y rester. Je me doute que le personnage principale campé par Brendan Fraser doit être impressionnant sur des planches là où le grand écran le rend incipide.
Le film est un semi huit clos où les personnages secondaires rendent visite à un pauvre gros monsieur qui est sur le point de mourir à cause de son surpoids (mangez-buvez-courez ! ).
Il y a un semblant de tension mise en place avec ces visiteurs qui sont sur le point de partir mais qui restent quand même histoire de faire durer les échanges.... on a vu plus subtil pour la mise en scène.
En mise en place on comprend plus ou moins que le mec obése est un écrivain de talent et donne des cours à distance pour ne pas qu'on le moque et surtout car il ne peut plus se déplacer. Autre problème de structure scénaristique car nous ne voyons en rien le talent d'écriture du personnage principal tout au long du film même si on nous parle de Melville et de son fameux Mobidick. Nada. En restant sur ce personnage on comprend plus ou moins qu'il est devenu énorme à cause de la perte de son amour homosexuel et de l'impossibilité du deuil. Mais là encore nous n'y croyons pas car il est à peine évoqué, voir pire, effaçée par le retour de sa fille unique et de la nostalgie de la famille hétéro normée qu'il a eu dans le passé lié à une quête spirituel chrétienne cachée derrière une supposée secte.
La construction des personnages secondaires manque aussi de complexité. Son ex belle soeur est d'une aide extrême pour lui/ qu'on nous décrit comme une amie proche alors qu'on nous dit plus tard qu'elle est la soeur du défunt amant. Nous n'arrivons pas à capter ce qui la pousse à rester et à s'occuper de Charly et ainsi faire encore vivre son frère.
L'ado en quête de sens spirituel arrive comme une mouche dans votre potage et ne sert en rien le propos du film sauf pour nous convertir un homo en hétéro et le rattacher à sa vie passée qui était plus dans le droit chemin.
La fille jouée par Sadie Sink reste le presonnage le plus intéressant par son intelligence et sa volonté de renouer le lien avec son père parti il y a des années mais incohérente sur d'autre points notamment ses penchants psychopathes.
Quelques séquences émotions essayent de nous tirer les larmes mais cela ne marche pas car nous n'y croyons pas et nous sommes perdus par ces relations inter indviduelles difficiles à comprendre ou pas assez poussées. Le réal se repose seulement sur l'aspect du personnage principal, très bien maquillé avec un soin du costume pour nous montré son grand coeur sous son gros corps.
Seul ma musique à le mérite de bien exister et de servir les scènes tout au long du film.
En résumé, The Whale c'est du lourd, mais le lourd pesant et long qui nous fait regarder notre montre ou smartphone plusieurs fois pendant la séance ce qui en fera un très bon feuilleton du dimanche aprem sur M6.