Cette parabole sur le pardon et la réconciliation se révèle d'une saisissante puissance, tout en restant d'une grande simplicité. Aronofsky n'a pas grand chose à faire d'autre qu'à se mettre au service de ses personnages. Certes, cela manque un peu de subtilité, du regard voyeur sur le monstre, aux excès caricaturaux de certains personnages, sans compter l'angle eschatologique. Mais l'humanité du propos, dépasse cette carcasse de baleine échouée sur une plage. "Les humains sont incapables de ne pas être bons".