My name is Edward. I'm gonna save you !
Edward Malus n'est pas assureur, non, il est policier.
Et comme tout bon policier qui se respecte, il passe son temps à se prendre pour Poncherello et à foutre des contraventions sur tout ce qu'il voit. Jusqu'au jour où il est témoin de la mort d'une petite fille et de sa mère sur le bord d'une route. Dépité de ne pas avoir eu le temps de leur coller une amende pour "décès sur la voie publique risquant d'entrainer la mort d'autrui", il décide de prendre quelques semaines de congés, de ne plus se laver et de regarder des westerns à la télé.
Un beau matin notre ami le policier dépressif reçoit une lettre de son ex qui lui demande de l'aider à retrouver sa fille qui a disparu sur une petite île isolé.
Malus n'écoutant que son courage (et son pénis "ouais vas y si tu retrouves sa fille, ton ex reviendra vers toi et on va se la donner, youhou") décide de se rendre sur cette île. Une fois sur place, il va vite se rendre compte que quelque chose cloche...
"The Wicker Man" de Neil LaBute (à une lettre de la catastrophe) est un remake du "The Wicker Man" de Robin Hardy et, autant y aller franchement, son film est une purge. Mais attention ! Pas le genre de purge qu'on zappe au bout de dix minutes parce qu'on a peur de faire un œdème cérébral, non, là c'est plutôt le genre de purge qu'on regarde avec des potes en rigolant comme des glands dès que Nicolas Cage (et sa nouvelle moumoute) ouvre la bouche ou lève un sourcil.
Car si le film est désormais culte auprès de la communauté cinéphile, ce n'est pas seulement du à la réalisation totalement à la rue de LaBute, à ses dialogues d'un autre monde ("step away from the bike!") ou à ses scènes totalement folles (Cage qui distribue des mandales et des coups de pieds à des femmes, le tout en étant déguisé en ours) mais surtout grâce au jeu des acteurs qui cabotinent comme des dingues (il suffit de voir la discussion entre Malus et son ex, à propos de la poupée carbonisée, pour s'en rendre compte)
Le meilleur étant certainement les 20 dernières minutes, qui relèvent du génie pur, tant elles partent dans le n'importe quoi le plus total avec un Nic'Cage qui craque son slip et livre la prestation de sa vie.
Rien que pour ça, ça vaut le coup d'oeil.