"Rescapé de l’Holocauste, Jack Garfein est The Wild One qui a rapidement apprivoisé les subtilités de la performance d’acteur, avant de révéler d’autres talents qui partagent avec lui ce croisement entre les expériences intimes et ce nouveau refuge qu’est le cinéma."
"Si le nom de Jack Garfein ne vous titille pas plus que ça, le documentaire de Tessa Louise-Salomé s’en chargera. En effet, le modeste cinéaste qu’il est revendique avant toute chose la performance de son jeu. Ce n’est que lorsqu’il se voit rapidement projeté sur la scène de la réalité que jouer la comédie est devenu vital. C’est pourquoi on retiendra volontiers les détails d’un parcours atypique, de sa brève mais intense enfance en Europe avant de se trouver un siège à Hollywood."
"Si l’on a parfois du mal à raccrocher tous les wagons dans le bon ordre, The Wild One tente d’invoquer le fantôme d’un homme qui a longtemps cherché à guérir de cette maladie qui l’a accompagné. Peut-être que la vision de Tessa Louise-Salomé correspond tout simplement au même jeune garçon de la Seconde Guerre mondiale, celui qui a mis du temps à comprendre en quoi les derniers mots de sa mère, aussi cruels soient-ils, sont porteurs d’amour et lui ont sauvé la vie. Jack Garfein rejoue sa vie comme si c’était le dernier acte, à la fois pour ne pas oublier d’où il vient et pour ne pas perdre ce qui lui reste à partager. Le spectateur n’a plus qu’à honorer sa mémoire en émiettant le flegme d’un homme qui n’a jamais quitté son personnage."
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.