Le pitch en une phrase : Lorsqu'un papa un peu paumé emmène son insupportable pré-ado dans la maison qu'il est en train de retaper, ils ne tardent pas à s'apercevoir que l'ancienne occupante des lieux, pourtant décédée, est toujours présente et qu'elle n'aime visiblement pas trop les travaux.
J'ai bien aimé : Coupons court tout de suite, malgré un titre et une affiche "horrifique", The Witch in the Window n'est pas un film d'horreur. Si 2-3 scare-jump (nuls à chier par ailleurs) donnent l'illusion, nous sommes plutôt face à une histoire où le fantastique sert de prétexte au père et au fils pour se rapprocher autour d'un fait commun. Leur histoire, leurs sentiments et leurs réactions sonnent justes tout comme l'évolution de leur relation. Loin des clichés habituels de la place du père dans les films du genre, celui-ci est inquiet, flippé, en proie au doute et aux interrogations. L'ado apprend à voir en son père un être humain, à le démystifier ce qui lui permet de s'en rapprocher. Cette relation évolutive est poignante, originale et justement traitée.
J'ai moyen aimé : Ce film n'est ni un drame, ni un film d'horreur et ce parti pris se retourne au final contre lui. Car en évitant les violons du drama ou les cymbales de l'horreur, l'arrière-goût est plutôt plat. On peut clairement lui reprocher un manque de positionnement. Le film ne durant qu'1h15, il aurait pu être un peu plus étoffé.
Je n'ai pas aimé : Le jeune acteur jouant le pré-ado. Je l'ai détesté. Et son doubleur VF encore plus. Le rôle est insupportable (gneugneu crise d'ado donc envers et contre tout), son jeu est agaçant au summum et mon Dieu mais la voix en VF... Ben le doubleur mue en fait et le parti pris est intéressant ok pourquoi pas mais le résultat est abominable.
La conclu en une phrase : Un joli film, poétique et doucereux mais qui, par son manque de parti-pris, n'arrive pas à nous transcender au-delà de son pitch initial et c'est bien dommage.