Quel surprise que ce documentaire, résultat d'une alchimie indescriptible mêlant une ambiance malsaine par ses échos inévitables au domaine religieux sectaire et par la passion qui anime notre jeune meute, isolé de tout contact humains, à l'égard du cinéma. The Wolfpack s'inscrit dans cette lignée de film dont on à du mal à tirer la leçon, tout point de vues exposés par les différents frères, ainsi que les parents de cette famille atypique témoigne d'une raison qui trouve justification dans un contexte non manichéen. Sans rentrer dans le détail, le documentaire est rythmé par des phases de silences gênants et pêche par son esthétique redondante et peu reluisante, le fond prend le premier plan et soulève les questions de la déformation de vision du réel que provoque le cinéma autant que par la puissance de solidarisation qu'il peut susciter. The Wolfpack nous interroge sans nous guider sur nos perceptions, nos choix d'éducation, leurs limites, pour aboutir à une œuvre qui force à l'objectivité et à la réflexion au moyen de figures d'une sincérité touchante.