Mickey Rourke était à l’époque un acteur populaire. Malheureusement, il a enchaîné les mauvais rôles et on n’a plus entendu parler de lui pendant des années. En 2005, il a refait surface grâce à Robert Rodriguez et Frank Miller pour l’adaptation cinématographique du roman graphique Sin City. Mais il ne tenait pas le rôle principal, et il était à peine reconnaissable car recouvert de maquillage et retravaillé numériquement en noir et blanc. Le véritable come-back de Mickey Rourke se fait donc avec The Wrestler, de Darren Aronofsky. The Wrestler raconte l’histoire d’un catcheur qui a eu son moment de gloire et qui à cause de problèmes cardiaques, ne peut plus faire ce sport. Il est devenu has-been, et en plus de cela, sa vie privée est un désastre. Il n’a plus de contact avec sa fille, il éprouve des sentiments pour une stripteaseuse. Bref, ce n’est pas la joie. Bien que ce long-métrage se concentre sur un catcheur, on peut déceler des parties autobiographiques de la vie de Mickey Rourke. S’il a été choisi par Darren Aronofsky, ce n’est pas pour rien. Mickey Rourke a aussi été oublié. Il est aussi devenu has-been. C’est le réalisateur Darren Aronofsky qui a donné une deuxième chance à Mickey Rourke. Maintenant, il ne faudrait pas qu’il foute cette chance en l’air, car il n’en aura probablement pas une nouvelle. Dans The Wrestler, Mickey Rourke nous livre une des meilleures performances de toute sa carrière. Pas étonnant qu’il ait été nominé aux oscars pour son rôle marquant. Il s’est donné pour ce rôle, et ça se voit. Concernant la réalisation de The Wrestler, elle est bien menée. Darren Aronofsky est un réalisateur fort respecté dans le milieu du cinéma. Ses films sont souvent synonymes de succès sur le point de vue critique. The Wrestler est aussi une de ses meilleures réalisations. Je suis persuadé que si ce film avait été donné à un autre réalisateur, il n’aurait pas été aussi réussi. Bref, je m’attendais à un bon film, je me suis retrouvé face à un très bon film. Je n’ai pas été déçu et je le recommande à tout le monde. Même mon petit frère, qui d’habitude n’aime pas ce genre d’histoires, à adoré ce film.